Les secrets d'un bon compost
Le jardin n’est pas très grand et le compost est tout près des pièces occupées par les habitants. Comment s’assurer qu’il n’occasionnera aucune nuisance, même durant les grosses chaleurs estivales ? Bon dosage des déchets végétaux, gestion de l’humidité et brassages réguliers – voici la recette d’un parfait compost !
Simple silo en treillis de métal, caisse ajourée, compostière fermée en matière synthétique, etc. : le choix des différentes options dépend de la vitesse à laquelle on désire obtenir son compost. C’est le composteur fermé qui permet un processus de dégradation plus rapide et facilite la gestion de l’humidité : en une année environ, les déchets de cuisine et de jardin s’y transformeront naturellement en une matière précieuse pour améliorer la terre du potager. Le compost remplace à la fois la tourbe et l’engrais.
Un compost moitié-moitié
Idéalement, un compost doit rester toujours juste humide, comme une éponge essorée. C’est pour cela qu’il faut le protéger du soleil mais aussi des grosses pluies. Pour réussir son compost, les épluchures de fruits et légumes et l’herbe coupée – appelées « matière verte » – ne suffisent pas. Il faut aussi une grosse moitié de « matière brune », autrement dit de petites branches, de feuilles, d’écorces, de copeaux de bois, etc. On évitera de mettre au compost des restes de viande ou de poisson et plus généralement, les aliments cuits… de même que la litière du chat. S’il devient trop humide, emballages d’œufs ou papier journal réduits en petits morceaux l’aideront à retrouver le bon équilibre. Il est recommandé de brasser le mélange au minimum 2 à 3 fois par année, pour bien l’aérer et éviter ainsi la fermentation qui dégage des relents désagréables. Cet effet « mille-feuilles » assure un compost bien aéré qui ne produit aucune mauvaise odeur, même lors de fortes chaleurs !